Depuis une dizaine d’années, c’est un évé- nement incontour- nable pour la Fonda- tion Moi pour toit. Chaque été, elle ou- vre un espace lors du concours hippique de Verbier. Au début, elle présen- tait l’artisanat de Colombie. Il y a sept ans, ce lieu de rendez-vous s’est transformé en bar où l’on peut déguster les vins de la fondation et aussi quelques spécialités colombiennes, telles que la célèbre aguardiente ou le rhum de Medellin. Pour le 25e anniversaire de Moi pour toit, ce lieu convivial change de nom. Autrefois Angie Bar, désormais Chez Papa Christian. Clin d’œil personnalisé.

C’est grâce à la générosité de Michel Darioly que ce coin de rencontre est devenu possible. L’organisateur du concours bagnard a même été plus loin dans la relation avec la fondation. Si loin qu’il a fait 10 000 km pour se rendre sur place, à Pereira. «Par amitié pour le fondateur et pour voir ce qui se réalisait sur le terrain, et aussi quel était le fonctionnement de Moi pour toit. L’organisation et l’ambiance à l’intérieur de l’institution sont incroyables.» Le Martignerain en est revenu séduit et marqué. Emballé aussi par le pays. «La cha- leur des gens, l’accueil, la sympathie partout où l’on a été. Et la musique tout le temps. Et puis, je ne me suis jamais senti en danger. Ce n’est pas l’image que l’on a de la Colombie. Faut dire que j’étais accompagné par Chris- tian Michellod, ce qui nous met en sécurité.» Michel Darioly n’oubliera jamais non plus les visites dans les familles dont certains enfants sont protégés par la fonda- tion. «Ces bidonvilles et les condi- tions de vie des gens m’ont profondé- ment touché.» Autre monde…