Fondation Moi pour Toit

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Un plus pour un mieux
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 15 Déc 2006

Une pièce du puzzle.

Heureux les nouveaux pensionnaires !Trois foyers, des ateliers de formation professionnelle et maintenant sa propre école: la fondation Moi pour toit va de l’avant pour le bien et le meilleur de ses septante enfants qui ont entre 7 et 18 ans.

En douze ans d’existence, cette grande famille a accueilli près e 700 gosses. Avec toujours la même philosophie: un travail de qualité et la perpétuelle recherche des liens familiaux lorsqu’ils sont connectables.

La construction d’un centre éducatif colle précisément à cet objectif qualitatif. Maria Elvira Garavito, directrice et représentante de cette fondation octodurienne, en explique le pourquoi.

« Nos enfants souffrent tous de traumatismes dus à la maltraitance, à la violence et au manque d’affection. Très souvent déscolarisés, il y a un gouffre entre leur âge et leur niveau scolaire. Ils ont donc besoins d’une attention particulière et d’un enseignement individualisé afin de rattraper leur retard. L’école publique ne peut leur offrir ce service vital. Nos professeurs connaîtront l’histoire de chaque enfant pour pouvoir leur apporter également une thérapie psychologique. Avec cette école, Moi pour toit augmente encore la qualité de son programme éducatif. »

Dans les yeux de Maria Elvira brille le même regard que celui qui illumine le visage des enfants.

Cadeau de Noël pour la fondation, cette école l’est aussi pour une trentaine de gosses de cette région caféière. « Nous ne voulons pas non plus que Moi pour toit devienne un ghetto. Nous ouvrons nos portes aux enfants les plus défavorisés de la région qui ne pouvaient se rendre à l’école faute de moyens. Ce centre éducatif construit à l’intérieur de la fondation apporte encore une plus grande sécurité à nos enfants. Elle est une pièce supplémentaire au puzzle que constitue la fondation. » A la question de savoir quels sont les éléments encore manquants, Maria Elvira rêve d’un centre d’urgences au centre de Pereira pour accueillir les enfants de la rue, et des micro-entreprises dans lesquelles travailleraient les parents des familles dans la misère. « Beaucoup de parents seraient capables d’élever leurs enfants s’ils en avaient les moyens économiques. »

On le voit: la fondation Moi pour toit regarde plus loin que le bout de son nez d’enfant rieur. Son intégration dans la communauté rurale de la région de Pereira est une exemple de solidarité. Maître, le mot.

Christian Michellod

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