Fondation Moi pour Toit

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Unique en Suisse
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 1 Juin 2012

La fondation a boutique sur rue, à l’avenue de la Gare 29 à Martigny. Son espace présente des articles que vous ne trouverez pas ailleurs.

«La Colombie, ce n’est pas que CCC. Café, cocaïne, cyclisme», aime à plaisanter Christian Michellod, le fondateur de Moi pour toit, cette action sociale qui donne la main aux enfants nécessiteux de Pereira. «Ce pays a une très mauvaise réputation due aux problèmes de violence, de guérilla et d’insécurité sociale. En 2005, j’ai donc décidé de dédier un espace au génie artisanal des Colombiens, afin de montrer une image très différente de ce pays extraordinaire.» Avec, au bout du compte, toujours l’objectif de soutien et de solidarité.

Une boutique Moi pour toit, ça existe depuis plus longtemps, non?

La première se trouvait à Martigny-Bourg entre 1990 et 1993; puis nous avons déménagé à la rue de la Délèze jusqu’en 2005. Nous y vendions uniquement des produits dérivés, surtout une ligne de vêtements frappée du logo de la fondation. Avec beaucoup de succès.

Alors, pourquoi avoir changé?

Précisément pour… changer l’image de la Colombie. Et se montrer doublement solidaire. Tous les articles que nous vendons sont essentiellement fabriqués par des artisans qui offrent du travail à des jeunes en difficulté ou à des mères cheffes de famille qui doivent élever seules leurs enfants. Et, bien sûr, le bénéfice de nos ventes tombe dans la caisse de Moi pour toit. Cet argent nous permet de financer nos propres frais et d’affirmer haut et fort qu’un franc de don est un franc qui arrive sur place à la fondation en Colombie.

Que peut-on y acheter?

C’est une boutique cadeau. Pour toutes les occasions. Les articles sont souvent des pièces uniques, faites à la main, qui parfois nécessitent des semaines de travail. Les matières principales sont le bois, le cuir et le fer. Et notre produit numéro un, des horloges mobiles. On en vend en moyenne une par jour. Une autre caractéristique importante, c’est sa rareté: il n’y a pas d’autre boutique en Suisse qui vende uniquement de l’artisanat de Colombie. En plus, vous y trouvez aussi le fameux café qui vient précisément de la région de Pereira.

Comment fonctionne ce lieu?

Il est géré par Michèle, mon épouse. Et quelques bénévoles qui nous donnent un coup de main. Nous recherchons actuellement une ou deux personnes disposées à offrir un après-midi par semaine. Chaque année, Christian Michellod fait ses emplettes en Colombie auprès des artisans qu’il connaît personnellement. Chaque année, ses yeux s’éblouissent devant l’ingéniosité de ce peuple d’artistes. La solidarité rivée au cœur. Comme toujours.

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