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Moi pour toit a vraiment besoin de vous

29 juin 2012

La fondation créée par Christian Michellod fête ses 25 ans en 2012. Elle cherche des donateurs pour maintenir ses centres pour les enfants en Colombie.

« La vie d’un enfant n’a pas de prix. Même si nous n’avions pu sauver qu’un seul enfant en vingt-cinq ans, cela aurait valu la peine! » , s’exclame Christian Michellod, le papa de Moi pour toit, en cette année des 25 ans de sa fondation. Ce sont cependant 8000 enfants qui ont saisi la main tendue de l’organisation créée par le journaliste martignerain en 1987.

Des milliers de fillettes et de garçons qui ont pu se construire peu à peu dans les structures de Moi pour toit en Colombie et commencer leur vie d’adulte dans la sérénité. Comme ils auraient pu le faire dans une famille. Car, dans la maison de la fondation, chaque enfant a sa place et se sent chez lui. « C’est la particularité de notre fondation. Nous connaissons chaque enfant; c’est très individualisé. Il n’y a pas d’intermédiaire à Moi pour toit » , ajoute Christian Michellod.

Développement inattendu

Jamais le journaliste n’aurait pu imaginer un tel développement de la fondation lors de sa création en 1987. « La première maison achetée pouvait accueillir douze filles en danger d’exploitation sexuelle. Aujourd’hui, nous hébergeons 180 enfants et 70 personnes sont salariées sur place pour le bon fonctionnement de nos structures. » Christian Michellod est cependant toujours resté le papa pour ces milliers d’enfants. C’est d’ailleurs ainsi que les jeunes pensionnaires l’appellent lorsqu’il se rend en Colombie.

Le fondateur de Moi pour toit en est déjà à son 54 e voyage à Pereira. Depuis que ses pieds ont foulé le sol colombien en 1975, il n’a plus pu s’en passer. « J’ai coutume de dire que je suis tombé enceint de la Colombie à la suite d’un regard d’une petite fille derrière une vitre. Je vois encore ses yeux, chaque jour. » L’homme n’a pas pu résister à toutes ces petites mains qui se tendaient. « Je l’ai fait pour eux. Ce qui m’importe, c’est le gamin », ajoute celui qui a changé le destin de milliers d’enfants.

3000 francs par jour

Si Christian Michellod a pu développer son projet de cœur, c’est aussi grâce à la générosité des Valaisans. « Nous avons un club de parrainage de 1500 membres qui nous sont fidèles. Par contre, avec la crise, les dons ponctuels ont baissé, malheureusement » , précise-t-il. Pour tourner, la fondation a besoin de 3000 francs par jour dont 1000 francs proviennent du Gouvernement colombien.  » Cet argent n’est pas facile à trouver en ce moment, mais je reste confiant. Il y a toujours des miracles dans les moments de doute. »

En vingt-cinq ans de fondation, Christian Michellod a cumulé les souvenirs. Difficile dès lors de n’en retenir qu’un seul. « Je vous raconte l’histoire de Luz Francy qui devait s’occuper de ses douze frères et sœurs. Un jour, elle a craqué et est venue au centre; elle a commencé à étudier au collège. Quand j’allais en Colombie, c’était son regard que je cherchais en premier. Mais un jour, j’ai vu qu’elle avait l’air absent… »

Christian Michellod ne se trompait pas. Lors de son retour en Colombie quelques semaines plus tard, il apprend que Luz a quitté la fondation pour « la Galeria ». « J’appelle ce lieu « L’enfer à ciel ouvert », car les jeunes femmes y louent des chambres pour la prostitution. J’ai été voir Luz, nous avons beaucoup parlé. Je lui ai dit que le collège était d’accord de la reprendre, car c’était une excellente élève. C’était à elle de choisir. La veille de mon départ, à la sortie du collège, j’ai vu sortir les étudiants quand, soudain, Luz est apparue » , ajoute-t-il, ému. Aujourd’hui, Luz Francy fait partie de la direction d’une entreprise de chocolat et a deux enfants qui appellent Christian Michellod « grand-papa ».

Indéniablement, le fondateur de Moi pour toit a réussi à faire de sa fondation un lieu qui respire l’esprit de famille. Peut-être parce qu’il « croit en ce qu’il fait » , comme il le dit joliment.

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Les costumes bricolés, quelques décors, beaucoup de trac.
Les enfants s’apprêtent à monter sur scène, devant les éducateurs, leurs camarades, les membres de la Fondation.
Ce n’est pas juste un spectacle. C’est un moment où chacun ose être vu, entendu, applaudi.
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