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Soucis financiers pour Moi pour Toit

1 mars 2010

Les enfants de Pereira ont besoin du soutien des Valaisannes et des Valaisans.

Hier, la Fondation Moi pour Toit célébrait le 19e anniversaire de sa fondation officielle. Mais en lieu et place d’une fête, c’est un nouvel appel à l’aide que lance son fondateur et animateur Christian Michellod: «La fondation s’est développée grâce au soutien inconditionnel des donateurs, dont bon nombre de Valaisans, qui ont toujours été présents. Aujourd’hui, toutefois, avec la crise économique et le drame haïtien, nous nous retrouvons dans la même situation qu’après le tsunami de décembre 2004, en Asie. Je comprends évidemment que les gens fassent preuve de générosité envers les Haïtiens, comme ils l’ont fait après le tsunami, mais je me permets de lancer un nouvel appel pour que l’on n’oublie pas les enfants de Colombie. J’espère que les Valaisans continueront à me faire confiance et à soutenir ces enfants qui le méritent.»

Trois mois de vie. Au niveau financier, la fondation n’a ainsi plus que trois mois de vie devant elle: «Ce n’est pas de gaieté de cœur que je lance un nouvel appel à l’aide, mais la situation est réellement critique. Si plus rien ne rentre dans les caisses, je devrai mettre la clef sous le paillasson en juin prochain. Nous pouvons compter sur le soutien fidèle des membres du Club des mille, mais nous avons enregistré une baisse sensible des dons spontanés en 2009 (–40%).Mais j’ai bien l’intention de me battre pour inverser la tendance. Je ne peux en effet pas croire qu’un projet de 23 ans puisse mourir ainsi.»

5000 enfants. L’action de Moi pour Toit a débuté en novembre 1987 au travers de diverses manifestations en faveur des enfants de la rue de Pereira, en Colombie. Vu l’impact rencontré en Valais, Christian Michellod décidait de légaliser ce mouvement qui est devenu une fondation en 1991. Depuis, plus de 5000 enfants – dont de nombreux cas dramatiques – ont été accueillis dans les quatre foyers de Moi pour Toit, un pour les enfants âgés de 4 à 13 ans, deux pour les adolescents de 13 à 18 ans et le centre d’urgences Louis-Ernest Fellay pour tout âge, entre la naissance et 18 ans. En plus de ces foyers, Moi pour Toit a développé une école qui reçoit aussi les enfants des bidonvilles voisins et un centre de formation professionnelle. Un bilan très positif donc qui mérite d’être soutenu.

Pour aider les enfants de la rue accueillis par la Fondation Moi pour Toit, vous pouvez faire un don spontané, devenir membre (parrain) du Club des mille ou faire un achat à la boutique de Moi pour Toit à Martigny.

Olivier Rausis
Le Nouvelliste

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Les costumes bricolés, quelques décors, beaucoup de trac.
Les enfants s’apprêtent à monter sur scène, devant les éducateurs, leurs camarades, les membres de la Fondation.
Ce n’est pas juste un spectacle. C’est un moment où chacun ose être vu, entendu, applaudi.
Ces petits pas vers la confiance sont immenses pour eux.
Vous pouvez les encourager vous aussi. Don rapide et sécurisé via le lien en bio.
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📸 @kootrapali 
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#martigny #valais #valaiswallis #fondation #helpchildren
Un lieu simple, calme, ouvert. Un centre éducatif au coeur de leur reconstruction.
C’est ici qu’ils réapprennent à faire confiance, à rire, à se projeter.
La Fondation Moi Pour Toit rend cela possible, jour après jour.
Un petit don, un grand soutien. C’est rapide et sécurisé via le lien en description.
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#valais #valaisactif #valaiswallis #sierre #colombie #colombia
Ils courent, crient, rient, s’inventent des jeux.
Rien d’exceptionnel. Juste une récré comme les autres.
Mais pour ces enfants, avoir l’espace pour être bruyants, libres, insouciants, c’est déjà
énorme.
La Fondation Moi Pour Toit leur redonne ce droit : celui d’être juste des enfants.
Vous pouvez les soutenir. Don rapide et sécurisé → lien en description.
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📸 @kootrapali 
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#valais #martigny #helpchildren #savechildren #colombie #colombia
Parler de violences, de dépendances, de ce que le corps a subi. C’est dur. Mais c’est nécessaire.
Lors de certaines journées, le réfectoire devient salle de classe. Les 120 enfants s’y installent
pour des ateliers, où l’on apprend à se réapproprier son corps, à dire non, à
comprendre les pièges des drogues.
Ce ne sont pas des leçons classiques. Ce sont des moments de réparation.
Grâce à la Fondation Moi Pour Toit, ces discussions ont lieu.
Vous pouvez soutenir cette réalité, avec un don rapide et sécurisé via le lien en description.
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