Fondation Moi pour Toit

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Une vraie famille
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 15 Juin 2012

Moi pour Toit : Didier Bender et Arnauld Roux ont passé onze jours au milieu des enfants de la fondation. A voir la semaine prochaine sur Canal 9.

«A travers Papa Christian, j’avais des images de Moi pour toit. Mais quand on vit la fondation de l’intérieur, la force qui s’en dégage est encore plus grande», raconte Didier Bender, journaliste à Canal 9. «Je m’attendais à des choses dures, mais qu’il est difficile d’entendre ces histoires. Il y en a aussi chez nous, mais elles sont à une autre échelle. Inimaginable. Par instants, j’aurais aimé ne pas comprendre l’espagnol afin de ne pas écouter.» Le Valaisan est sous le choc. Sous le charme aussi. Humainement impressionné. «On entend beaucoup parler de Moi pour toit en Valais. Mais personne ne peut s’imaginer la taille et l’ampleur du travail qui s’y fait.» Pain sur la planche.
 Durant onze jours, Didier Bender et Arnauld Roux, réalisateur indépendant, ont tourné des heures d’images et de son. Avec la larme à l’œil et la gorge serrée. Le résultat de leur travail se concrétisera sous deux formes: d’abord, du lundi 18 juin au vendredi 22 juin, Canal 9 diffusera tous les soirs un film de trois minutes lors de son journal de 18 heures; ensuite, un documentaire de 26 minutes sortira en septembre et sera notamment présenté lors de la Foire du Valais et mis en vente sous forme de DVD.mpt_gazette_10

«On a été accueillis comme faisant partie de la famille. Une vraie famille avec un énorme sentiment d’appartenance à Moi pour toit, de la part des enfants mais aussi de tous les employés», commente, ému, Didier Bender. «J’ai vu des regards, des sourires, 
de la fierté. On ne se connaissait ni
d’Eve ni d’Adam, et tous ces gosses viennent dans tes bras avec sincérité et amour. C’est parfois même déstabilisant pour nous qui n’en avons pas l’habitude. Mais c’est vraiment unique.» Et touchant. Le premier jour, lorsque le réalisateur Arnauld Roux sortit sa camera, il fut surpris. «Ici, on ne pourra pas travailler», lâcha-t-il, envahi par une horde d’enfants curieux. «Ils sont toujours autour et il n’y a pas de distance entre nous et eux.» Au bout du compte… un reportage à voir.

Pour Didier, deux moments plus forts que les autres. «La première visite chez les adolescents m’a impressionné. Malgré́ la dureté de leur histoire, chacun voulait prendre la parole pour dire merci à Papa Christian. Ils
 sont très reconnais
sants et s’expriment
 plus que chez nous. Ensuite, la visite dans quelques familles qui vivent dans les
 bidonvilles et dont les enfants suivent l’école de Moi pour toit. Ce ne sont même pas des guérites et un jeune couple m’a dit: on est venus vivre ici pour avoir un futur… Ce qui est certain, c’est que les enfants sont mieux à la fondation qu’à la maison.» Cruel constat, qui montre la nécessité du travail préventif de Moi pour toit.

Onze jours. Onze jours débordant d’émotions. «Une riche expérience qui nous montre la chance d’avoir une famille qui nous aime et un équilibre. Avant de me rendre à Pereira, la Fondation Moi pour toit me touchait. Maintenant, je sais pourquoi et pourqui Papa Christian se bat.» Une main pour demain.

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