Fondation Moi pour Toit

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Moi pour Toit se bat sur tous les fronts
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 13 Nov 2020

Comme une piqûre de rappel. La vie est une lutte. La survie, le lot de millions d’êtres humains sur notre globe malade. Trente-trois ans, le 17 novembre dernier, que Moi pour Toit se bat au quotidien pour dessiner des sourires d’espoir sur les visages d’enfants et de jeunes maltraités par l’existence. Une aventure humaine incroyable par sa longévité. Un exemple: le premier foyer de la fondation accueillait douze petites filles de 10 à 12 ans en danger d’exploitation sexuelle. Ce sont désormais des femmes et mères de famille qui ont dépassé la quarantaine. Pas la quarantaine pandémique, l’autre. Celle qui signifie que vous avez deux fois vingt ans au compteur, et quelques tours d’horloge en plus. Pour elles, qui vivent à Pereira, Bogotá, Quito, Santiago du Chili ou New York, Moi pour Toit a changé leur destin. Elles appellent toujours le fondateur… «Papa Christian»! «Tu es la première personne qui m’a donné une chance», raconte Monica, 44 ans, habitante de Medellin. «Gracias, Papa», a-t-elle écrit le mois dernier. «Alors, quand on dit que ce sont des gouttes d’eau, oui, peut-être. Mais elles ont un pré- nom. Et une vie. Qui n’a pas de prix», déclare, toujours aussi ému, «Papa Christian».

Les entrées financières

Depuis trente-trois ans donc, Moi pour Toit assume son projet. Avec des hauts et des bas, bien sûr, cette courbe dépendant principalement des entrées financières. Si le gouvernement colombien apporte sa part de soutien et sa reconnaissance comme l’une des institutions de pointe de toute la région, la fondation ne touche aucun subside valaisan ni suisse. La base de son budget provient uniquement de la cotisation des membres du Club des mille (20 francs par mois) et des dons ponctuels de la population essentiellement valaisanne. Dans les chiffres, 2300 francs suisses sont nécessaires tous les jours pour le simple fonctionnement de la fondation en Colombie. Qui comprend 135 enfants et 55 employés salariés. En Valais, aucun salaire n’est versé, toutes les personnes offrant leur temps en tant que bénévoles. Depuis trente-trois ans, Moi pour Toit a tendu sa main à près de 10 000 enfants. Formidable!

Le coronavirus en plus!

Et voilà que l’année 2020 complique encore la tâche. Dès l’apparition du coronavirus, la situation s’est mondialement détériorée. La fondation a dû fermer son école et les enfants des bidonvilles, qui fréquentent le centre éducatif Christian-Michellod, ont été privés des repas offerts par Moi pour Toit. La réaction fut immédiate. Depuis le mois d’avril, COVIDA-20 a été lancée, une action contre la faim dont le but est la distribution gratuite des produits de première nécessité aux familles démunies, sans emploi, sans revenu. Un défi supplémentaire, à durée indéterminée, pour la fondation qui a obtenu une petite aide d’une ONG new-yorkaise touchée par le travail de Moi pour Toit.

«Ensemble, sauvons des vies!»

«Ensemble, sauvons des vies!» Tel est le cri lancé par Christian Michellod, fondateur et président, pour sa campagne de recherche de fonds en cette fin de mauvaise an- née. Une recherche rendue encore plus compliquée par l’annulation des deux traditionnelles soirées de soutien. «Mais les Valaisans savent se montrer solidaires. Je compte sur eux. Avec d’autant plus de fier- té que Moi pour Toit tient un rôle de plus en plus prépondérant dans la vie sociale de la région de Pereira. Grâce aux Valaisans. C’est fantastique et motivant.» Le feu de l’amour brûle toujours…

Télécharger le PDF – Gazette du 13 novembre 2020

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