Fondation Moi pour Toit

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Président d’honneur
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 23 Mar 2012

MOI POUR TOIT | Christophe Darbellay s’engage aussi pour la cause de l’enfance. Le conseiller national est président d’honneur de la fondation. Interview.

Pourquoi avez-vous accepté d’associer votre nom à la Fondation Moi pour toit?

Parce que je me suis de tout temps engagé pour la cause de l’enfance. Pour moi un enfant qui a faim, qui souffre ou qui est maltraité est une chose insupportable. Moi pour toit est sans doute la plus valaisanne des associations actives à l’étranger. J’observe depuis longtemps le travail de Christian Michellod, de ses bénévoles et des chevilles ouvrières de la Fondation, je trouve que sincèrement les vingt-cinq ans de bénévolat à ce niveau et pour un tel résultat, ça mérite le Prix Nobel. D’autres l’ont obtenu pour beaucoup moins que ça.

Vous avez une fonction définie ou vous faites simplement bénéficier la fondation de votre notoriété?

Je m’engage comme bénévole pour aider Moi pour toit, notamment pour obtenir des fonds pour marquer son 25e anniversaire. Je prends à ce titre des contacts avec des entreprises valaisannes et des particuliers. Jusqu’ici Moi pour toit ne s’était jamais approché des entreprises. Pour son 25e elle a décidé de le faire. Moi pour toit a une structure légère, basé sur le bénévolat. Ainsi, les dons bénéficient directement aux enfants qui en ont tellement besoin.

Vous vous êtes déjà rendu en Colombie? Si oui, qu’est-ce qui vous a marqué le plus? Si non, avez-vous l’intention de vous y rendre?

Mon frère, ma belle-sœur et ma nièce vivent à Bogota. Ils sont partis pour plusieurs années enseigner à l’école suisse. J’ai l’intention d’y faire un voyage en 2013 et de visiter Bogota, Pereira et Medellin. Le pays est très beau et la sécurité s’est améliorée.

Le président du Parti démocrate-chrétien doit-il montrer l’exemple en s’investissant pour la bonne cause ou est-ce plutôt une démarche naturelle?

Je crois que beaucoup de politiciens de tous les bords s’investissent pour de bonnes causes. J’ai fait cela depuis mon enfance. Dans ma famille, c’est naturel. Il faut avoir un métier pour vivre et quelques mandats rémunérés, mais la somme de bénévolat reste très importante. J’ai des demandes à tout moment, je suis obligé d’en refuser mais lorsqu’on vous demande d’organiser le premier tir fédéral en Valais ou d’aider une organisation qui s’occupe des enfants déshérités, alors on n’a pas le choix, il faut dire OUI.

Enfin, comment changer vraiment les choses dans ce domaine?

Je crois à la mission de l’ONU pour les droits de l’enfant. Jean Zermatten, que tous les Valaisans devraient connaître, se bat sur le plan mondial pour promouvoir les droits des enfants. C’est un aspect. Au niveau plus local et spécialement dans les pays pauvres, je crois qu’un cadre familial ou à défaut un foyer stable et une bonne formation à ces enfants est la meilleure chose pour leur avenir.

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