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Une marraine au grand cœur pour la fondation Moi pour toit
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 6 Août 2011

LAURA CHAPLIN La petite-fille de Charlot est depuis peu la marraine de Moi pour toit. Avec Christian Michellod, fondateur de cette organisation valaisanne, Laura a rendu visite aux enfants qu’accueille Moi pour toit en Colombie. Avec un cœur grand comme ça, elle a fait fondre petits et grands. Reportage

Laura Chaplin a 24 ans. Comme la Fondation Moi pour toit dont elle est la marraine depuis cette année. Il y a trois semaines, elle a effectué son premier voyage au cœur de l’enfance maltraitée, abusée, violentée. Derrière chaque sourire se cache en effet un drame d’une horreur indicible. Et souvent tue, jusqu’à ce qu’éclatent les larmes, souvent à la nuit tombée.

Une humble star

Fin du séjour. Dans le hall de l’aéroport Matecaña de Pereira, Laura pleure et rit. Comme le spectateur dégustant un film de son grand-père. «Je suis triste de rentrer en Suisse. Mais je suis heureuse, car je sais que je vais revenir à la fondation. Chaque année.» Promesse du cœur, qu’elle a grand et large comme un océan de tendresse. «Ce qui se passe ici est magique. Je suis vraiment fière d’apporter ma pierre à cet édifice qui se construit depuis tant d’années.» Sa pierre, c’est son engagement qui n’en est qu’à ses débuts. Mais déjà bien ancré dans sa tête et son esprit. «Je ferai tout mon possible pour que le nom de Moi pour toit et le travail qui s’y fait soient de plus en plus connus, même au- delà des frontières valaisannes et suisses» affirme-t-elle lors d’une conférence de presse à laquelle participèrent les plus grands médias colombiens, télévision nationale et radio comprises. Laura… star? Par son nom et l’accueil reçu au pays du café doux comme une caresse. Mais Laura simple comme un enfant, humble comme une fleur, souriante comme un soleil, attachante comme la vie qui va et se bat.

Bouleversée

Nous quittons le centre d’urgences Louis-Ernest Fellay où se côtoient le premier bébé né à la fondation, un adolescent tétraplégique, trois gamines enceintes, quelques enfants de la rue dangereuse. Laura ne dit mot. Dans le taxi, elle se tourne vers nous. Il pleut dans ses yeux, gorge nouée et cœur en chamade. «C’est fort» lâchera-t-elle quelques minutes plus tard, encore bouleversée par les émotions traversées.

Ateliers de peinture avec les enfants, soirée de gala avec projection du «Kid», séances de photos et dédicaces incessantes, après-midi cinématographique avec la diffusion du «Cirque», visites de tous les foyers de la fondation, rencontres avec des artistes de la région, Laura a couru. Pour ce qui est désormais «sa» cause: les enfants de Moi pour toit.

Soudain, dans la fourmilière d’une rue commerçante, un cri: «Hola, Chaplin!»Laura se retourne. Un inconnu la salue. Elle sourit. Son cœur aussi. Elle n’a pas fait le voyage colombien pour rien.

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