SOLIDARITÉ BIEN PLACÉE > Hôte d’honneur atypique de cette 53e Foire du Valais arrivée à mi-parcours, la Fondation Moi pour toit cartonne et fait vibrer le cœur du CERM.
Le cœur de la 53e Foire du Valais bat pour une bonne cause. Celle que défend depuis vingt-cinq ans la Fondation Moi pour toit. Hôte d’honneur de cette édition qui cartonne, l’institution créée pour venir en aide aux enfants nécessiteux de Pereira en Colombie profite de cette tribune unique pour essayer de convertir un maximum de visiteurs à la justesse du combat mené là-bas, en Amérique.
Des chiffres qui parlent
«5, comme le nombre de structures qui composent la Fondation Moi pour toit; 70, le total des salariés et professionnels qui travaillent en Colombie; 180, soit le nombre d’enfants actuellement accueillis à la fondation; 1536, le nombre de parrains valaisans et suisses à faire partie du Club des mille; 3200, en francs suisses la somme que Moi pour toit doit trouver tous les jours; 8100, le nombre d’enfants à qui la fondation a tendu sa main depuis 1987»: sur «son» stand, Papa Christian égrène les chiffres qui attestent de l’efficacité de l’institution née d’un coup de cœur, en 1975.
Douze ans plus tard, Christian Michellod crée donc Moi pour toit. «Une fondation qui vit et fonctionne surtout grâce à la générosité de la population valaisanne.» C’est ainsi tout naturellement que le journaliste martignerain a choisi de profiter du rendez- vous préféré de ses concitoyens pour faire parler de sa fondation. «Cela fait plus de vingt ans que Moi pour Toit tient un stand à la Foire du Valais.» Et pour marquer d’une pierre blanche son 25e anniversaire, cette présence a pris une autre dimension. «Nous avons eu la chance de pouvoir compter sur un comité ad hoc et présidé par le conseiller national Christophe Darbellay. C’est cette équipe qui a réussi à réunir les 100 000 francs nécessaires à l’organisation de cet anniversaire, sans solliciter le compte de fonctionnement de la fondation.» Christian Michellod et les bénévoles qui l’accompagnent durant ces dix jours de Foire – deux équipes de 7 volontaires se relaient sur le stand tous les jours – entendent bien profiter de cette vitrine pour rallier à leur cause de nouveaux parrains. «Nous vendons aussi les cubes qui forment le ciel de notre pavillon, 1000 francs pièce. Le bar – réalisé en carton comme le reste du stand et les figurines qui servent de fil rouge à l’ensemble – sera aussi à vendre.»
Soirées de soutien
Christian Michellod se veut optimiste. «L’accueil est toujours aussi chaleureux. Nous venons par exemple de boucler les inscriptions pour les deux soirées de soutien des 16 et 17 novembre prochain qui affichent donc complet. C’est pourquoi nous allons mettre sur pied une supplémentaire le jeudi 15…»
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire directement sur le stand de Moi pour toit de 240 m . «La direction de la fondation et le bureau d’architecture Roger Bonvin à Martigny ont voulu imaginer là un pavillon d’honneur qui s’articule autour de quatre pôles d’attraction.» Sitôt le seuil du CERM 1 franchi, le visiteur est tout d’abord accueilli au coin bar où vins valaisans, bière colombienne et autres cocktails typiques comme le FARC cohabitent en parfaite harmonie. L’espace artisanat où le fameux café Moi pour toit tient la vedette, la Farandole – une promenade entre figurines de carton qui présente les multiples facettes de la fondation — et le podium animation constituent les autres pièces d’un stand qui a déjà rallié tous les suffrages. Et notamment ceux du comité de la Foire du Valais enthousiaste au moment de découvrir cet espace atypique.
Un pavillon d’honneur qui s’apprête à vivre une deuxième partie de foire bouillonnante. A commencer par ce mercredi 3 octobre où le clown colombien Luis (à 13 h 30) et les hockeyeurs du HC Red Ice (en dédicace dès 15 h 30) vont animer un espace qui abritera aussi des démonstrations de danse colombienne Zumba jeudi, vendredi et samedi dès 19 heures. «Les événements vont s’enchaîner avec en outre la journée officielle de vendredi qui marquera notamment la sortie du film de Didier Bender et Arnauld Roux, puis avec la journée des volontaires du samedi où nous espérons réunir les quelque 75 bénévoles qui ont œuvré à la bonne marche de nos infrastructures depuis 1990.»
Pascal Guex
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