Fondation Moi pour Toit

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Angie doit vivre
Par: Fondation Moi pour Toit
Dans:Presse
Le 27 Oct 2007

Ce beau sourire est menacé. Sans une greffe du foie, Angie ne survivra pas. Moi pour Toit a besoin de notre aide pour la sauver…

La fondation s’engage pour sauver une petite Colombienne en danger de mort. Seule une greffe du foie peut la sauver. Elle compte sur vous. Elle vient tout juste d’avoir 11 ans. Elle s’appelle Angie et vit à Pereira, en Colombie. Elle est orpheline et gravement malade. Cette petite a une histoire somme toute très banale. Sa vie est le lot d’une multitude d’enfants de par le monde. Et c’est justement parce que sa vie est emblématique de celle des gosses de Pereira qu’Angie est devenue la figure de proue de Moi pour Toit.

Un sourire menacé

Petite meneuse au caractère bien trempé, elle représente une double urgence. Non seulement elle est en danger de mort, mais en plus elle est entrée à la fondation juste avant de se faire totalement happer par la rue. La dangereuse liberté de la «calle» colombienne la tente et la menace encore, la poussant parfois à fuguer. Tout Moi pour Toit s’émeut et se mobilise autour de ce sourire lumineux qui dissimule pourtant des années de souffrance et de tragédie.

Déjà trop de souffrances

Angie a 7 ans lorsque sa mère meurt d’un cancer de l’utérus. Son père s’occupe d’elle, de son frère, et des huit autres enfants à sa charge, famille recomposée oblige. Puis, malade du sida, il doit renoncer à travailler et confie Angie à sa grand-mère.

Mais la petite passe son temps dans la rue. Elle devient agressive et s’expose aux abus sexuels, à la consommation de drogue, à la délinquance. Alors son père la confie à la Fondation Moi pour Toit. Elle est accueillie au Centre d’urgence où l’on contrôle son état de santé, évalue sa situation affective et psychologique. On découvre qu’elle souffre d’une hépatite depuis toute jeune. Son foie est déjà cirrhosé et les médecins ne lui donnent plus que deux ans à vivre. On est alors en mai 2006. D’hospitalisations en examens, Angie est épuisée lorsque son père décède sous ses yeux. Au mois d’avril 2007, l’hôpital de Pereira avoue son impuissance face aux souffrances de la fillette. La seule solution pour la sauver est une greffe du foie.

En espérant un don d’organe

Christian Michellod, fondateur de Moi pour Toit, prend des renseignements en Suisse et en France où on lui conseille de la mettre sur une liste d’attente en Colombie. Il est plus facile de trouver rapidement un organe là-bas, étant donné le taux de mortalité élevé. Cynique. Mais Christian Michellod cherche le meilleur pédiatre colombien et prépare son plan de bataille. Il lance l’opération «Sauvons Angie». C’était il y a quelques semaines.

Depuis, une Valaisanne, donatrice régulière de l’association, lui a téléphoné. «Pourquoi souhaitez-vous investir autant pour sauver un seul enfant alors qu’ils sont si nombreux à mourir de faim?» lui a-t-elle demandé. «Laisseriez-vous l’un de vos enfants mourir, vous?» lui a-t-il répondu.

Marie Parvex
Le Nouvelliste

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